Aconit et Alfirin
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 Les Contes du suicidé

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Syl.
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Syl.


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Date d'inscription : 15/11/2016

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MessageSujet: Les Contes du suicidé   Les Contes du suicidé Icon_minitimeMar 17 Jan - 10:10

Les Contes du suicidé Les-contes-du-suicidc3a9

La validation de ce choix, lors des Masses Critiques Babelio, s’est faite simplement sur la couverture de l’album et non sur la connaissance des trois auteurs. Après ma lecture, pour mieux comprendre l’inspiration morbide de ces histoires, il a été indispensable que j’aille me renseigner sur l’auteur Uruguayen, Horacio Quiroga. J’ai alors découvert, (sur « Wiki »), un auteur torturé, fasciné par la mort, qui a souvent côtoyé, dans son entourage le plus proche, la face la plus tragique du trépas (suicides, accident mortel).
L’adaptation de trois de ses nouvelles à travers cette bande dessinée est réalisée avec beaucoup de finesse, de poésie et de beauté.

L’amour reflète systématiquement la mort et va bien au-delà.
« L’oreiller de plumes » raconte une jeune épousée qui se meurt d’un mal inconnu. Dans une maison aux marbres froids, aux silences étouffés, aux gargouilles sinistres, elle dépérit de jour en jour sans que les médecins puissent la guérir. Son mari, un homme plus mûr, d’aspect sévère, souvent absent pour ses affaires, est impuissant et désespéré. Ce n’est pas la mélancolie qui la plonge dans le coma, c’est autre chose… Les dessins soulignent les ombres et offrent des silhouettes fantomatiques, des visages grotesques aux regards cavés remplis de noir. C’est glaçant, angoissant, avec une intrigue dramatique pleine de suspense dans la veine gothique de « Carmilla » de Joseph Sheridan Le Fanu.
Le récit suivant a aussi une part fantastique, mais transposé dans un temps plus contemporain. Des parents n’approuvent pas l’homme que leur fille a choisi d’aimer. Pour elle, l’instigatrice, il n’y a qu’une échappatoire possible… Ils vont se donner la mort pour vivre leur amour.
La troisième, « Le portrait », aussi grave et funeste que les précédentes, parle d’un homme inconsolable qui cherche à retrouver sa fiancée décédée, sur des plaques photographiques. D’après ce scientifique, le lien qui les unissait était si fort qu’il aurait capturé avec ses yeux, comme on le fait avec un objectif, le visage de sa bien-aimée sur son lit de mort. Il peut ainsi la retrouver sur le papier… La vie se dématérialisant.

Troublantes nouvelles ! On les lit dans un souffle, avec des sentiments partagés, car c’est à la fois beau, si sombre, et dérangeant. L’écriture est incisive, les histoires mystérieuses, et le graphisme, qui évolue dans la dernière partie, est superbe. Cet album est une réussite mais on ne peut pas le recommander à tout le monde.
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